AVERTISSEMENT :
PVM étant déjà installé sur les machines pour l'UV LO06, si vous tentez une installation et que vous avez ou créez le moindre problème attendez-vous a une réaction circonstanciée de ma part. Si j'ai créé cette page, c'est pour vous aider à installer PVM chez vous ou dans votre future entreprise si le besoin s'en fait sentir, pas pour être "enquiquiné" pendant le TD.
Phase 1 : décompression des fichiers
Cette page ne se préoccupe que d'une installation sous linux, pour tout autre OS reportez vous à la documentation en ligne sur le paquetage PVM qui se trouve sur le site de récupération du paquetage.
Vous devez avoir récupéré un fichier compressé nommé : pvm3.4.3.tgz
Il faut donc le décompresser. Deux possibilités sous le prompt de unix (disons le $) :
AVERTISSEMENT : à partir de maintenant je suppose que l'interpréteur de commande est un csh
Phase 2 : définition des variables d'environnement
PVM ne requiert aucun privilège particulier pour être installé sur une ou plusieurs machines. N'importe qui avec un login valide sur une machine ou groupe de machine peut le faire. Une seule personne peut donc faire l'installation pour tout le monde.
Conséquence 1 : avant d'installer quoi que ce soit vérifiez si PVM n'est pas déjà installé !
Conséquence 2 : lisez l'avertissement ci dessus !
PVM utilise deux variables d'environnement pour démarrer et fonctionner. Chaque utilisateur de PVM a besoin de définir ces deux variables dans son environnement pour pouvoir utiliser PVM. La première variable est PVM_ROOT qui prend la valeur de l'emplacement où se trouve la directory /pvm3 qui a été installée. La seconde est PVM_ARCH qui indique a PVM quel est le type d'architecture de votre machine hôte, grâce à cette variable PVM détermine quel est l'exécutable à extraire de la directory PVM_ROOT. La façon la plus simple de procéder est d'initialiser ces deux variables dans votre fichier .cshrc (rappelez-vous, nous sommes en csh !).
Exemple :
setenv PVM_ROOT $HOME/pvm3
setenv PVM_ARCH LINUX
Cet exemple suppose que vous ayez créé votre directory /pvm3 au niveau de votre racine.
Cepedendant, il est recommandé d'utiliser
la méhode suivante : concaténez le contenu du fichier cshrc.stub
qui se trouve dans /pvm3/lib/ à la fin de votre .cshrc
(créez le .cshrc si vous ne l'avez pas, et n'oubliez pas source
...).
Ou encore faites brutalement source $HOME/pvm3/lib/cshrc.stub
(à condition que /pvm3 soit bien là ...)
Jetez un coup d'oeil à ce petit bout de script,
il fait ce qu'il faut par défaut (et même si vous définissez
péalablement la variable d'environnement PVM_ROOT, il donne
à PVM_ARCH la bonne valeur).
Ce script détermine automatiquement valeur de
PVM_ARCH
en fonction de la machine où il est exécuté, ce qui
est particulièrement pratique quand l'utilisateur partage un système
de fichier commun (ex : NFS) à travers différentes
architectures de machines.
Phase 3 : création des
sources pour chaque machine physique faisant partie
de la machine parallèle virtuelle
La construction des sources est assurée par l'existence
de makefile pour beaucoup de machines (Cf. Documentation de PVM). Pour
cela il faut se logger sur la machine hôte, aller dans la directory
PVM_ROOT
et taper make.
Le makefile va automatiquement déterminer l'architecture
sur laquelle il s'exécute, créer les sous-directories appropriées
et construire pvm, pvmd3, libpvm3.a pour
le C et libfpvm3.a pour le fortran, pvmgs et libgpvm.a.
Il place ces fichiers dans la directory $PVM_ROOT/lib/PVM_ARCH,
sauf pour pvmgs qui est placé dans $PVM_ROOT/bin/PVM_ARCH.
Phase 4 : création du fichier
de configuration de la machine virtuelle : le .rhosts
Le fichier .rhosts, décrivant la configuration de la machine parallèle virtuelle (Cf. documentation de PVM), doit être présent sur chaque compte (au niveau $HOME). Pour le TD de LO06 sur PVM le contenu du fichier de configuration est ici. Et le fichier lui-même peut directement être récupéré là.
Si vous avez besoin de faire des configurations spécifiques, lisez attentivement la documentation sur les différentes options que l'on peut mettre dans ce fichier de configuration de la machine parallèle virtuelle.